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ÅÖÇÝÉ ÑÏ
 
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ÞÏíã 11-06-2019, 11:39 AM   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 1
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ÇÝÊÑÇÖí Focus sur la problématique du mal attribué à Dieu


Focus sur la problématique du mal attribué à Dieu 1/2



Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux



Louange à Allah, que Nous Louons, Lui à qui nous demandons secours, et implorons le pardon. Nous cherchons refuge auprès de Lui contre le mal de nos âmes, et nos mauvaises actions. Celui que Dieu guide, nul ne peut l'égarer, et celui qu'il égare, nul ne peut le guider*!

J'atteste qu'il n'y a d'autre dieu digne d’être adoré en dehors d'Allah, et que Mohammed est Son Serviteur et Son Messager*! Qu’Allah lui accorde Son Salut et ses Prières, ainsi qu'à ses proches, et tous ses Compagnons*!



Voici la retranscription d’un cours magistral que le Pr D. Sâlih ibn ‘Abd el ‘Azîz e-Sîndî a donné dans le cadre du commentaire de l’ouvrage classique ‘aqîda e-salaf wa ashâb el hadîth de l’érudit Sâbûnî. Il s’agit plus précisément d’un extrait de la leçon n° 23 en date du 9 safar 1441 h qui démêle la problématique sur l’existence du mal attribué à Dieu. Le Sheïkh – que Dieu le garde*– nous dit donc*:



… Ce thème nous entraine vers l’étude d’un autre sujet non moins important. Il incombe, selon moi, à tous les étudiants en sciences religieuses et les prédicateurs de s’y pencher sérieusement, car il soulève une problématique que les détracteurs de la religion brandissent dans le but de déstabiliser les croyants. Baptisée sous le nom de «*problème du mal*», il est plus raisonnable, à mes yeux, de percer l’abcès en mettant à nu ne serait-ce que ses grandes lignes. J’ai conscience, en effet, qu’il déstabilise de façon récurrente nombre d’étudiants qui appréhendent mal ses enjeux. Ce chapitre ô combien sensible les rend perplexes. Nous ne devons pas prendre la chose à la légère, car de fil en aiguille, nous nous retrouvons avec une multitude d’individus qui, hantés par le doute, vacillent, voire abjurent leur foi, qu’Allah nous préserve*! Un examen exhaustif des arguments des athées nous amène au constat sans appel qu’ils misent constamment sur cette carte dans leurs débats qui les opposent aux croyants. Ils tiennent là une arme redoutable qui leur accorde souvent un ascendant face à des ignorants. D’aucun en conclut qu’ils en font même leur cheval de bataille à même d’ébranler des âmes faibles dans la mesure où, souvent, celles-ci n’ont pas le bagage scientifique pour les immuniser contre ces frappes chirurgicales. L’étudiant à donc le devoir de renforcer ses défenses afin de repousser avec triomphe ces incursions incessantes.



Les athéistes cherchent, en un mot, à démontrer que Dieu (I) n’existe pas à cause de la présence du mal. Ils partent du principe que le «*mal*» s’oppose avec la conception d’un Dieu Omniscient, Omnipotent, et Bon. Grossièrement, ce dernier serait, selon ce point de vue, dans l’incapacité d’empêcher le mal. Ils en concluent qu’il est logiquement impossible que Dieu et le mal coexistent.

En réponse à cette problématique, nous disons que celle-ci mériterait de longs développements desquels découle une variété de sous-thèmes. Il faudrait plusieurs séances pour tous les élucider, mais nous nous contenterons ici de mettre le doigt sur les grandes lignes qui les sous-tendent afin d’en extraire des principes qui serviront de réfutation aux athéistes. J’ai l’espoir, par la Grâce de Dieu, que cette modeste contribution ramène à la raison ces jeunes insouciants qui ont été mis en danger par leur propre curiosité et qui ont, malheureusement, exposé leur foi à des périls, éventuellement, incurables, qu’Allah nous préserve*! nous disons donc*:



1°) Nous sommes d’accord avec l’idée que le mal existe, mais nous ne concédons pas qu’il soit nuisible en tout point. Les malheurs en tout genre qui touchent les hommes revêtent des biens considérables. En cela, il ne faut pas envisager le mal en lui-même, mais sous l’angle des intérêts innombrables qui en résultent. Le Très-Haut crée effectivement le mal, mais non pour lui-même, mais pour les avantages qu’il rapporte. Le cas échéant, ce n’est plus un mal absolu, mais, en toute logique, un mal pour un bien. Certes, le mal existe, sauf qu’en regard des bienfaits qu’il engendre, ce n’est plus un mal. Par exemple, l’eau, qui provoque des tempêtes et des intempéries, sert, entre autres, à la navigation des navires et à l’hydratation du corps. Les biens offerts par l’eau sont, et de loin, prépondérants au mal qu’il occasionne éventuellement. Les services incommensurables que le feu rend aux êtres humains font oublier, comparativement, le danger terrible qu’il fait planer sur eux. Ainsi, on tire bien plus profit de ces éléments qui contiennent une part de mal. Par rapport à cela, leur place dans la création est justifiée, et, à fortiori, elle n’est pas incompatible avec l’existence du Tout-Puissant.



2°) Le mal n’est qu’une composante de l’existence qui s’inscrit dans un ensemble plus vaste. Il est mal approprié de l’envisager à travers une vision étroite et biaisée. Il convient plutôt de l’appréhender sous un prisme plus étendu. Le regard s’attarde éventuellement sur le défaut d’un tableau d’une grande beauté, alors qu’il est plus pertinent, pour se forger une opinion, d’avoir une vue d’ensemble. Il en est de même pour le mal qui gâche en apparence le tableau de la création et qu’il incombe de relativiser en le replaçant dans un contexte plus large. C’est grâce à la maladie, la pauvreté et au labeur éprouvant qu’on apprécie respectivement la santé, la richesse et la réussite. Sans cet antagonisme, plus rien n’aurait aucune saveur, et la vie serait monotone et ennuyeuse. Le contraste entre deux choses opposées met en lumière leur valeur respective. On reconnait la préciosité d’un trait droit en ayant à l’esprit les traits mal dessinés, sinon, il passerait complètement inaperçu. Bref, pour reprendre les termes de certains savants, les épreuves qui traversent la vie d’un homme sont nécessaires pour lui faire ressentir la beauté du monde. Les plus beaux palais renferment des toilettes aux odeurs nauséabondes, et si elles venaient à manquer à leur architecture, on considérerait cela comme un défaut de fabrication. Les malheurs ont la même fonction dans le décor de l’univers. Il incombe donc de les replacer dans un contexte plus large afin de mieux comprendre leur utilité.*



3°) Le mal n’aurait aucune utilité dans l’ordre des choses, ou, pour reprendre une expression chère aux athéistes, il serait gratuit dans le sens où il ne concéderait aucun intérêt palpable. Ces mêmes athéistes admettent aisément que de nombreux maux sont bénéfiques à l’existence, sauf que cela ne change en rien à leur raisonnement qui attribue à certaines calamités un caractère purement gratuit.

En réponse, nous disons qu’ils ne font qu’exposer là le point de vue humain qui, par définition, est parcellaire, et par conséquent, n’a pas tous les éléments en mains pour prétendre à une vision objective et globale. De ce fait, il est prétention d’avancer qu’il y aurait des maux gratuits dans la mesure où il manque à notre connaissance certains paramètres dans cette équation qui touchent au présent, mais aussi à l’avenir. Ces paramètres, de notre point de vue, sont donc invisibles, puisqu’il est impossible, matériellement, d’acquérir la science infuse. À défaut d’englober tous les tenants et les aboutissants dont nous avons besoin pour déchiffrer tous les mécanismes en action dans l’Univers, notre vision sera forcément lacunaire.



Par exemple, si des témoins assistent à la même scène où deux hommes munis d’une scie s’en prennent à un enfant pour lui couper un membre. Est-il légitime d’en conclure formellement d’un premier abord que ces deux derniers sont malintentionnés ou bien vaut-il mieux attendre d’avoir en mains plus d’éclaircissement avant de prononcer un jugement sur cette affaire pour éviter de se tromper ? Il pourrait aussi bien s’agir d’un médecin et d’un père ayant le souci de mettre fin à la gangrène dont l’enfant en question aurait été touché. En l’occurrence, la véritable pitié réclame-t-elle de couper le membre malade ou bien de le laisser pourrir et d’affecter par-là même le reste du corps*?



Ainsi, pour porter un jugement objectif sur la place du mal dans l’ordre des choses, il incombe d’avoir en main tous les éléments appropriés, ce qui fait cruellement défaut tant aux athéistes qu’à nous autres croyants. En tout état de cause, prétendre qu’il puisse y avoir un mal gratuit est une pure allégation gratuite*!



4°) Nous posons la question à celui qui utilise le «*problème du mal*» pour remettre en question l’existence de Dieu*: est-il concevable qu’un bien découle du mal*? S’il répond oui sauf que sa connaissance nous échappe, nous répondons que l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. Et là, son argument s’écroule à la base, car toute preuve qui admet plusieurs hypothèses devient aléatoire, et perd donc, sa qualité de «*preuve*», dans la mesure où, sans indice probant, certaines de ses hypothèses n’ont pas plus d’autorité que les autres. Celles-ci se neutralisent logiquement.



En revanche, s’il répond qu’il est inconcevable qu’un bien découle du mal, nous lui répondons qu’il est de mauvaise foi, car ni lui ni personne n’est en mesure de démontrer rationnellement que ce cas de figure est inconcevable. Nos adversaires idéologiques se retrouvent ainsi dans une impasse.



5°) Admettons que le mal soit incompatible avec l’existence de Dieu, alors qu’en est-il du bien*? N’est-il pas la preuve de son existence (puisque le mal serait la preuve de son inexistence)*? Or, lequel des deux est-il prépondérant*? Nous sommes d’accord vous et nous que le bien représente la normalité, et que le mal est accidentel. Sans concéder ce point, il ne sert à rien d’aller plus loin dans le débat, étant donné que ce serait de la pure mauvaise foi. Dites-moi simplement qui entre la santé et la maladie prédomine*? Bien sûr, vous répondrez la santé. Hé bien, si la maladie témoigne de l’inexistence de Dieu, alors que dire de la santé qui témoigne de son existence, et, qui plus est, représente la normalité*! Un même malade ne se plaint pas de symptômes dans tout le corps, qui, rappelons-le, est composé de milliards de cellules. Il y a forcément des parties saines qui, dans une harmonie parfaite, continue à veiller à la vitalité du corps, ce qui en soit est un bien. Bien que tous les éléments de l’organisme soient liés, les troubles de la vue, par exemple, n’empêchent nullement les autres organes tels que le cœur, les intestins, le foie, les reins, les poumons, etc. de fonctionner normalement ou suffisamment pour maintenir la santé. Les membres, également, tels que les mains et les pieds ne souffrent d’aucune anomalie handicapante. En termes de pourcentage, il est sûr que la balance penche du côté du bien. Les athées sont confrontés à une problématique insoluble. Eux, qui, au départ, cherchaient à embarrasser les croyants avec le «*problème du mal*», se tirent une balle dans le pied, étant donné qu’ils doivent se coltiner désormais «*le problème du bien*» qui constitue un obstacle bien plus ardu. Hé pourtant, nous leur concédons aisément leur postulat de départ à des fins purement polémiques.



6°) En réalité, le «*problème du mal*» s’intéresse au chapitre des Noms et Attributs divins, non à l’existence de Dieu (U). Les athées remettent en cause son existence à cause de la présence du mal, et notre posture consiste à les réfuter par condescendance, en leur présentant des arguments purement polémiques, non que nous adhérions à leur postulat de départ. Nos concessions sont tactiques. Celles-ci ont pour vocation de placer l’adversaire face à ses contradictions et de lui faire admettre la vérité. Admettons, donc, que le mal soit incompatible avec l’existence de Dieu, selon leur point de vue, alors pourquoi ne pas inverser la problématique*? La présence du bien témoigne tout autant de la présence d’un Dieu qui ne désire pas enlever le mal pour des raisons qui siéent à Sa Volonté. On pourrait rétorquer que cette hypothèse s’oppose avec l’idée d’un Dieu bon. Ce à quoi nous répondons*: hé bien, soit qu’il en soit ainsi*! Supposons que nous ayons à faire à un Dieu injuste, l’essentiel est avant tout de reconnaitre Son Existence, et seulement ensuite, nous discuterons éventuellement de ce point. Bien sûr, de notre point de vue, Dieu est Juste, et Il est exalté, du haut de Sa Magnificence, de toute injustice*!



Par conséquent, le «*problème du mal*» s’intéresse au chapitre des Noms et Attributs divins, non à l’existence du Seigneur des cieux et de la terre. Le tout est de savoir si cet Être suprême est Juste ou non, en sachant que ce point relève du chapitre des Noms et Attributs divins. D’accord, selon cette théorie, Dieu est injuste*; l’essentiel est de reconnaitre son existence. Ce simple aveu clôt le débat. Une fois que l’adversaire reconnait l’existence de Dieu, on peut discuter de la pertinence de son argument assimilant le mal à de l’injustice. Nous lui répondons qu’au contraire, l’existence du mal signe la preuve de la justice divine revêtant une sagesse immense. Nous sommes loin de ce stéréotype qui associe le mal à de l’injustice.



À suivre…

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Traduit par*: Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/









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ÞÏíã 11-07-2019, 12:04 PM   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2
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ÇÝÊÑÇÖí ÑÏ: Focus sur la problématique du mal attribué à Dieu


Focus sur la problématique du mal attribué à Dieu 2/2



7°) Il n’existe aucune corrélation entre la perfection du Créateur et la supposée perfection de Sa création. L’imperfection du second élément ne remet absolument pas en cause la perfection du premier. Est-ce que, en toute logique, la défaillance constatée dans la création trahit un défaut de conception qui se traduit par un manque de maitrise de la part du Concepteur ou un manque de bonté*? C’est une éventualité, certes, mais celle-ci n’est pas la seule. Il est tout aussi vraisemblable de supposer que les défauts de fabrication soient volontaires, et que leur raison finale soit en phase avec la Sagesse et la Bonté du ciel. Supposons deux appareils, qui, bien que fabriqués par la même usine, présente des caractéristiques différentes, avec un modèle luxe «*toute option*» et l’autre modèle standard et «*sans option*». A-t-on le droit d’avancer que l’entreprise constructrice est fictive sous le seul prétexte que le second produit est de qualité moindre*? Si on part de ce principe, même le modèle de luxe n’aurait pas de concepteur bien qu’il soit parfait en tout point*! Est-il pertinent de conjecturer sur la provenance de ces deux produits manufacturés en les mettant sur le compte du hasard*?



Autre exemple*: imaginons un splendide palais à l’architecture parfaite avec un panel de pièces meublées toutes aussi reluisantes les unes que les autres dans le choix des couleurs, de la décoration intérieure, et de ses plafonds d’une beauté impressionnante, à la grande joie des visiteurs. Au cours de la visite des lieux, ceux-ci tombent avec stupeur sur une pièce horrible, sale et sans aucun goût. Vont-ils en conclure que ce palais n’a pas d’architecte*?



La question vous étonne, et pourtant, elle extrapole à merveille la position des athées qui cherchent éperdument des failles à ce merveilleux ordonnancement de l’Univers*: [C’est l’œuvre d’Allah qui a façonné toute chose à la perfection][1]*; [Lui qui a façonné sept cieux superposés, et rien dans l’œuvre du Tout-Miséricordieux ne décèle aucun défaut*; tu as beau lever les yeux au ciel, et pense-tu que ton regard tombera sur la moindre faille*?][2] Les athées eux-mêmes avouent que le monde est gérée avec une harmonie si méticuleuse que l’esprit reste ébahi devant ce spectacle grandiose. Néanmoins, leur orgueil les pousse à chercher des poux à ce mécanisme parfait en dressant une liste des incohérences qu’ils auraient, à leurs yeux, relevées, et, en même temps, ils ferment les yeux sur les causes innombrables qui suscitent l’émerveillement. Ils en arrivent à la conclusion sans appel que cette horloge extraordinaire ne possède pas d’horloger*!



Ils ne se mettent à l’idée que ces défaillances sont la manifestation d’un plan impeccable derrière lequel se cache une sagesse infinie. D’un point de vue rationnel, cette hypothèse est-elle concevable*? Bien sûr que oui. Il serait aisé de dénombrer quatre, voire cinq raisons justifiant l’insalubrité de cette pièce obscure au beau milieu de ce palais somptueux. Il peut s’agir d’une prison, d’une salle de torture, ou de toute autre éventualité de ce genre. Ainsi, les anomalies relevées ne trahissent en aucun cas une absence de sagesse divine, au même titre que les épreuves de la vie et des calamités occasionnées dans le monde, car, comparativement aux beautés innombrables qu’il renferme, celles-ci sont insignifiantes.



Ainsi, pour revenir à notre propos, la perfection du Créateur ne présuppose nullement la perfection de Sa création, si l’on sait que la défaillance est intrinsèque à cette dernière. En revanche, le Créateur, ce Dieu Tout-Puissant, est parfait, et vous voudriez attribuer cette qualité à une création défaillante*!



8°) Cet argument avancé par les athéistes est d’une puérilité sans nom*! Ils veulent éliminer de l’existence le Créateur parfait sous prétexte que Sa création est imparfaite en raison du mal qui s’y manifeste. Vous, qui ne raisonnez qu’à partir de la matière et qui ne croyez qu’en ce que vous voyez, vous affirmez que le monde s’est constitué à partir d’atomes éparpillés qui, à la suite d’un choc, ont provoqué par hasard les mécanismes à l’origine de la vie. Vous assumez que les valeurs morales sont relatives, et que, donc, le bien et le mal n’existent pas dans l’absolu. Vous ne faites pas de différence entre le bien et le mal puisque ce sont des valeurs relatives émanant du néant et du hasard. Vous pataugez dans les ténèbres aveugles et anarchiques d’une vie sans but, et ensuite, vous osez mettre en avant le mal pour infirmer l’existence d’un Ordonnateur à l’origine d’un plan harmonieux et sans faille*! Dans ces conditions, sur quel critère vous basez-vous pour déterminer le mal*? Selon vous, le mal est une valeur aléatoire et relative, tout comme ce qui relève du convenable, mais aussi de la morale, du vrai et du faux qui serait des notions subjectives, élastiques, changeantes, évolutives, et donc contestables. Alors comment êtes-vous parvenus à la conclusion que telle chose constitue un mal*?



Il faut comprendre le paradoxe dans lequel vous vous êtes empêtrés*: vous revendiquez vous émanciper des notions non matérielles telles que la vertu et la justice, alors comment les appréciez-vous*? Est-ce grâce au Progrès et à l’évolution*? Bien sûr que non. Cette réponse serait grotesque. La seule solution qui s’impose à vous est de reconnaitre une Entité supérieure ayant établi des règles transcendantes et universelles qu’Il a insufflé à la nature humaine capable grâce à Ses soins de discerner le bien du mal et le vrai du faux.



En admettant que notre présence sur terre soit le fruit du hasard, du chaos, et du désordre, il n’y aurait pas de différence, selon votre conception, entre nourrir un orphelin et lui donner la mort, entre le dorloter et le découper en morceaux. La raison en elle-même n’intervient pas pour trancher entre un acte charitable et un crime. Le «*canon de la raison pure*» est neutre. Il ne participe pas à l’établissement de la morale si ce n’est qu’en supposant que les habitants d’une même aire géographique se soient entendus à l’unanimité pour ranger tel acte dans l’ensemble des crimes et tel autre dans celui des vertus. Néanmoins, rien en vertu de la raison n’aurait empêché le contraire, soit qu’ils s’accordent à encenser la spoliation, le vol, le viol, et le meurtre. Les naturalistes partent du principe que ces notions de valeur (le beau, le bien, le juste) sont relatives et conventionnelles. Celles-ci restent donc aléatoires et subjectives. Chacun est libre de les définir à sa façon, et les conclusions adoptées par l’un seront éventuellement différentes de celles de son voisin. Il arriverait même, qu’au gré de ses expériences, il change d’avis. Il serait libre de décider du jour au lendemain que le viol n’est pas moins honorable que le mariage pas plus que le mariage n’est pas moins haïssable que le viol. Notre place dans ce monde n’aurait qu’une dimension matérielle, loin des considérations métaphysiques telles que la sagesse transcendante, une raison d’être, un but à attendre, des jugements de valeurs, etc.



Alors, sur quel critère se basent-ils pour élaborer leur théorie du «*problème du mal*» puisqu’à leurs yeux, le mal n’existe pas, si ce n’est que de façon relative et subjective*? Ce seul paradoxe écroule leur théorie de fond en comble*!



9°) Cette théorie athéiste part d’une conception erronée du grand Architecte. Ceux-ci occultent littéralement le postulat d’un Créateur Omniscient, Omnipotent, doté d’une Sagesse infinie, d’un Pouvoir qui s’étend sur toute chose et qu’Il exerce à Sa guise sur une création entièrement soumise à Sa Volonté sans faille. Malheureusement, cette description de l’Être suprême est absente de leur dictionnaire. Eux s’imaginent un dieu impersonnel, une espèce d’instrument au service de leurs caprices, et, à partir du moment où il contrevient à leur volonté et que la moindre épine les effleure, ils s’empressent, pour afficher leur ingratitude, de jeter le discrédit sur Son Existence. Ils inversent complètement le rapport de force en guise d’insoumission. Ils s’insurgent, par orgueil, contre la présence du mal et des malheurs qui les touchent. Que reste-t-il à un Dieu passif et au service des êtres faibles et insouciants*? Que Son Nom soit sanctifié au-dessus de leurs blasphèmes*!



Il suffit de se pencher sur leurs écrits, ce qui en soit est une véritable corvée, d’échanger avec eux à l’occasion d’un débat, ou tout simplement de leur prodiguer un prompt conseil pour constater chez eux ce phénomène. Ce sentiment de supériorité vis-à-vis d’un dieu passif va forcément les conduire à des conclusions biaisées et ô combien fantaisistes.



10°) Nous sommes sur terre pour être mis à l’épreuve, non pour y connaitre le bonheur matériel et l’épanouissement des sens. Pourquoi le Tout-Puissant a-t-il créé le monde*? ; *[Lui qui a fait de la vie et la mort une épreuve afin de distinguer lequel d’entre vous agira le mieux, car Il est le Dieu Tout-Puissant et Absoluteur].[3]*La vie sur terre est un examen et le bonheur éternel est réservé à l’au-delà. Ce bas monde, qui est éphémère, n’est qu’un tremplin et un passage vers la vie future, qui elle, marque la fin du voyage. Il n’est pas une fin en soi. C’est pourquoi, il est pavé d’embûches. Rien ne sert donc de revendiquer plus de bien-être, puisque, par définition, il n’a pas pour vocation de garantir le bonheur à son paroxysme ni de remédier à tous les fléaux qui font obstacle à sa concrétisation. À quoi bon tendre vers cette utopie puisque nous sommes ici de passage*? La demeure éternelle se trouve de l’autre côté, et seuls les justes y auront la plus belle part.



Là où nous voulons en venir c’est que leur vision étroite et purement matérialiste de la vie d’ici-bas est biaisée à la base, et donc, forcément, ils chercheront par tous les moyens à acquérir le bonheur et à s’accrocher éperdument à ce mirage éphémère. Il suffit juste de déplacer le curseur du bonheur vers la vie éternelle pour s’épargner ce leurre, économiser son énergie, soulager sa conscience, et œuvrer dans le bon sens*: [La vie ici-bas est faite de plaisirs et de distractions éphémères, et la vie véritable commence après la mort, mais en ont-ils seulement conscience*?].[4]*



Nous ne contestons pas que les malheurs puissent noircir le tableau de la vie, mais vaut-elle la peine qu’on s’apitoie autant sur elle*? Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle*? Celle-ci est insignifiante comparativement à la vie éternelle qui, elle, mérite toute notre attention. Nous sommes exposés à tous les aléas au cours de notre parcours sur cette terre, mais nous avons de quoi nous consoler. Nous avons les moyens de les endurer en gardant à l’esprit la récompense qui nous attend dans l’autre vie à condition de passer avec succès les épreuves qui se présentent devant nous. Ce troc, voire ce sacrifice, est tout à fait assimilable par la raison. Imaginez qu’un homme riche propose à un pauvre de le pincer en échange d’un grand building, d’une belle voiture, et d’une grosse somme d’argent, pensez-vous qu’il va hésiter une seconde malgré la douleur qu’il accepte d’endurer*?



Les affres ici-bas ne sont rien comparativement à la récompense réservée par Dieu dans le futur à Ses serviteurs patients. Le jeu en vaut réellement la chandelle*! Les délices du Paradis sont bien plus alléchants que les plaisirs éphémères. Un seul bienfait en haut vaut toutes les richesses réunies de ce monde de labeur. J’en fais le sermon*: «*le moindre espace au Paradis, pas plus grand qu’une cravache, vaut toutes les richesses de la terre.*»[5] Imaginez qu’un espace aussi petit soit plus précieux que tout ce que votre esprit peut s’imaginer.



Alors, pour revenir à nos moutons, posons-nous les vraies questions*au lieu de tergiverser et faire fausse route : la vie sur terre n’est pas une fin en soi. Celle-ci ne mérite pas une si grande attention. Consolons-nous avec la récompense qui nous attend à condition de passer l’examen avec succès en nous projetant vers le bonheur éternel auquel auront droit les adeptes de la foi qui vénèrent le Dieu unique et qui endurent les aléas jonchant leur cheminement. Qu’est-ce que le bonheur selon les critères des athées*? Tout le monde goûte à la mort, tant ceux qui vivent dans la joie et l’opulence que ceux qui sont touchés par la misère, l’adversité et la maladie. Aussi long que dure un calvaire, il passera aussi vite qu’un éclair par rapport au temps infini qui se profile après la mort. La raison conçoit tout à fait qu’un Dieu Protecteur gratifie Ses fidèles serviteurs d’un confort ininterrompu.

Nous nous adressons aux athées avec leur propre langage et leur paradigme. Nous avons avancé dix principes à même, avec l’aide du Tout-Puissant, de démêler la problématique posée par la théorie athée et de l’appréhender correctement.



En un mot, nous croyants, nous sommes convaincus que le monde lacunaire qui nous entoure est géré par un Dieu Parfait, Omniscient, Bon, et Sage. Et, c’est à la lumière de Sa Perfection que nous jaugeons la faiblesse de nos âmes. Dès lors, il devient facile d’élucider le «*problème du mal*».



J’implore le Seigneur de nous placer sur la voie du succès et de la rectitude*! Et Dieu seul sait*!



Que les prières et les bénédictions d’Allah soient sur Son Messager et serviteur, Notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et ses fidèles successeurs*!*

Traduit par*: Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/


[1] Les fourmis*; 88

[2] Le royaume*; 3

[3] Le royaume*; 2

[4] L’araignée*; 64

[5] Hadîth sur l’authenticité duquel s’accordent Bukhârî et Muslim.






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